Clos Landar – une nouvelle vie
Résumé
Le Clos Landar vers une nouvelle vie
Cette propriété arbresloise aura beaucoup fait parler d’elle en cette année 2005 ; elle a été au centre des préoccupations de beaucoup de monde. Mais surtout, elle est à l’aube d’une nouvelle vie, qui va concerner encore plus de monde. Son histoire mérite d’être brièvement contée.
Où est-elle ?
Le Clos Landar est une propriété sise dans la ville de l’Arbresle, sur le flanc de la colline des Collonges, dominant la RN 89, à moins de 500 m de la mairie et du centre ville : une petite allée d’arbres y conduit, à partir de l’avenue André Lassagne. Elle est constituée d’une grande maison de maître, du début du XIX°siècle ; devant cette demeure, un parc d’agrément, arboré et équipé de divers bancs de pierre et tables, une fausse grotte, etc. La maison comporte un rez-de-jardin et deux étages.
Une belle demeure nichée au milieu d’un beau parc.
A l’arrière de cette maison, une grande cour d’environ 30m sur 20m, cernée d’anciens bâtiments agricoles, et des logements de fermiers. Au-delà de ces communs, un petit pré. L’ensemble de la propriété est d’une surface de près de 6000 m². Son nom est celui de la famille Landar qui y habitat à partir de 1824. C’était une grande famille lyonnaise qui compta dans ses membres le trésorier de la ville de Lyon (1820), un conseiller à la Cour royale de Lyon, un chevalier de l’0rdre Royal de la Légion d’Honneur qui était aussi adjoint au maire.
Pourquoi parler de cette maison ?
Ce nom de Clos Landar est à peine connu des Arbreslois, mais il représente énormément pour des milliers de gens, partout en France et de par le monde. C’est que, dans cette maison, qui était la maison de la famille de son épouse, a séjourné et est mort Anthelme Nizier Philippe, dit maître Philippe, un très célèbre thaumaturge, mort en 1905, et qui guérit une multitude de malades, essentiellement dans son cabinet de Lyon, rue Tête d’Or. Chaque année, de nombreux admirateurs du maître viennent à l’Arbresle pour voir sa maison. Bien entendu, ils ne peuvent pas y entrer, car elle est occupée par une famille qui ne peut évidemment pas répondre à toutes les sollicitations, et qui a dû se protéger et s’isoler le plus possible.
Un certain avril
Tout a commencé au mois d’avril 2005 ; notre association des Amis du Vieil Arbresle a pensé qu’elle se devait de marquer le centenaire de la mort du maître. Il fut donc décidé, en accord avec l’Office de Tourisme, d’organiser une exposition et une conférence pour mieux faire connaître cet homme d’exception qu’était Philippe.
Nous avons pris contact avec les actuels occupants du Clos Landar pour leur demander de nous autoriser à aller prendre des photos, à mettre dans l’exposition, espérant qu’ainsi ils seraient moins importunés pendant cet été 2005.
A l’arrière de la maison, de vastes bâtiments qui serviront un jour à la communauté Arbresloise.
Nous avons été reçus avec beaucoup de gentillesse et c’est alors que nous avons appris que, les locataires partant bientôt, la maison était mise en vente, et que des promoteurs étaient déjà forts intéressés
Une mission claire
Pour les Amis du Vieil Arbresle, l’objectif du centenaire prenait alors une toute autre dimension. Au-delà des manifestations prévues, il fallait absolument sauver cette maison, au nom de la conservation du patrimoine et de l’Histoire. De plus, cette propriété présentait des avantages évidents pour tous les arbreslois, à condition d’être valorisée pour une utilisation collective et citoyenne.
Dès lors, pour informer et sensibiliser tous ceux pour qui, maître Philippe et le Clos Landar représentent quelque chose d’important ; pour expliquer aux Arbreslois et surtout à la municipalité, tout l’intérêt que représentait cette propriété, la décision fut prise, et approuvée par l’assemblée générale de l’association, de lancer une grande campagne d’information.
Cette campagne, grâce à beaucoup d’amis et de sympathisants dépassa nos espérances : presse locale, presse lyonnaise, «lettre du Clos Landar» de notre association, télévision, bouche à oreille ; en peu de temps beaucoup de monde a été informé et une première étape a été franchie : la municipalité de l’Arbresle, comprenant tout ce que représentait cette propriété pour l’intérêt général, décida de proposer au propriétaire d’acheter l’ensemble du Clos Landar. Celui-ci, par l’intermédiaire de son notaire accepta cette proposition. L’acte de vente devrait se concrétiser à la fin de ce mois de septembre.
Et après ?
Le souhait de notre association est de faire de la demeure principale un conservatoire de l’histoire de maître Philippe et, dès que cela sera possible, de l’ouvrir au public. De nombreux admirateurs de cet «homme de Dieu» nous ont déjà annoncé leur intention de se défaire de souvenirs qu’ils détiennent au profit de ce conservatoire.
Pour le reste de la propriété, nul doute qu’elle sera affectée à des usages correspondant aux besoins des Arbreslois, mais cela demandera du temps.
Venez nous rejoindre
Pour transformer cette maison pour sa nouvelle vie, pour vivre cette belle aventure, nous aurons besoin de «Volontaires du Clos Landar» qui pourront, à leur mesure, nous apporter leurs talents ou leurs compétences, pour un peu ou beaucoup de temps, de façon régulière ou ponctuelle.
Nous aurons besoin de tous les savoir-faire : bricolage, décoration, scénographie, gestion, accueil, boutique, guides…
Chacun choisira ce qu’il aime.
Si ce beau projet vous tente, une fiche vous attend à l’Office de Tourisme ; vous pouvez également me contacter sur mon téléphone personnel ou sur l’e-mail de notre association : amis.arbresle@free.fr
Bernard Isnard