

Vers 1880, l'Arbresle, dont la superficie totale est de 330 hectares, possède 100 hectares de vignes. Le phylloxera en détruira les trois quarts mais, dès 1886, on replante des cépages américains. En 1903, 80 hectares de nouvelles vig...
En 1274, se tient le second concile de Lyon  présidé par le pape Grégoire X. Jacques 1er d’Aragon, l’ambassadeur de Michel Paléologue, empereur de Byzance, les membres du clergé grec ainsi que 500 évêques, 60 abbés (dont ...
Jacques-Annibal Claret de Fleurieu eut, en plus de cinq filles, quatre fils : l'ainé, fut prénommé Camille Jacques Annibal Gaspard (1727-1794) ; le second, Marc Louis Antoine (1729-17963), ami de Jean-Jacques Rousseau et disciple de Jussieu, es...
Arborosa Hors Série : « L’Eglise St Jean Baptiste de L’Arbresle »
Arborosa Hors Série : « La vigne et le vin …au pays de l’Arbresle »
La bataille du pays L’Arbresle
L’Arbresle a donné son nom à une rue du centre, très fréquentée. Modeste hommage, oh combien mérité ! Nous vous invitons à aller plus loin qu’un « nom de rue », et de faire connaissance avec l’homme qu’était le colonel Prévost. Â
Marius Prévost (Colonel) - 1893-1950
Compagnon du Tour de France
Son baluchon sur l’épaule, ses pas l’amenèrent depuis Clamecy, puis Dijon, et tout le long de la vallée de la Saône, jusqu’à l’Arbresle. En cette fin du XIX° siècle, Il était de cette race finissante qui formait des hommes, des artisans ou des ouvriers d’exception : les Compagnons du Tour de France. Il s’appelait Prosper Prévost. Il n’alla pas plus loin.
Il rencontra Marie Antoinette Ferrière, qui était originaire de Pontcharra , et qu’il épousa. La famille Ferrière, depuis des temps immémoriaux était installée entre L’Arbresle et Tarare, souvent paysans, maraîchers ou horticulteurs, et parfois, canuts ou soldats.
Prosper travaillait dans une petite entreprise de plomberie-zinguerie, à l’angle des rues actuellement Charles de Gaulle et Colonel Prévost (où est aujourd'hui la Lyonnaise de Banque). Quand son patron se retira, il racheta l’entreprise et la développa.
Trois fils naquirent : l’un mourut en bas âge, les deux autres nés à la veille de ce XX° siècle riche en massacres allaient s’illustrer dans la défense de leur pays. Emile, sergent au 3ème bis de zouaves, fut tué à Verdun, en 1916, au bois d’Avocourt. Il était décoré de la Croix de guerre et de la médaille militaire.
Prosper fut très affligé par la mort de son fils, qui devait reprendre son entreprise de plomberie. Il la céda à Antonin Sérange, son meilleur ouvrier. Il décéda en 1924, à l’âge de 59 ans. En 1925, la famille alla s’établir à Bully, hameau de Gruge.
Le futur Colonel
Le dernier fils, Marius est né le 27 avril 1893, Devançant l’appel, dès ses 18 ans, il s’engage au 4ème Tirailleurs Algériens de Tunis et participa comme tel en 1912 et 1913, aux premières opérations de soutien au sultan du Maroc, en difficulté face à l’anarchi...
La publication est en vente. Pour l'acheter, remplissez le bon de commande |