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Antoine Porte le dernier tonnelier de l'Arbresle

Vers 1880, l'Arbresle, dont la superficie totale est de 330 hectares, possède 100 hectares de vignes. Le phylloxera en détruira les trois quarts mais, dès 1886, on replante des cépages américains.

En 1903, 80 hectares de nouvelles vig...    Lire l'article


L’évêque de Durham, Robert de Stichill meurt à Arbipollis (L’Arbresle) en 1274.

En 1274, se tient le second concile de Lyon  présidé par le pape Grégoire X. Jacques 1er d’Aragon, l’ambassadeur de Michel Paléologue, empereur de Byzance, les membres du clergé grec  ainsi que 500 évêques, 60 abbés (dont ...    Lire l'article


Gaspard Claude de Claret de Montverdun Gouverneur de L'Arbresle

Jacques-Annibal Claret de Fleurieu eut, en plus de cinq filles, quatre fils : l'ainé, fut prénommé Camille Jacques Annibal Gaspard (1727-1794) ; le second, Marc Louis Antoine (1729-17963), ami de Jean-Jacques Rousseau et disciple de Jussieu, es...    Lire l'article


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Barthélémy Thimonnier et la famille Dubost

LE  TEMPS  DES  INVENTEURS

par  Pierre  VALIN

Dans un article paru en 1907, Pierre Valin, écrivain et journaliste, nous fait découvrir les différentes facettes du génie inventif de Barthelemy Thimonnier. Il nous permet de considérer avec un œil nouveau les liens qui unissaient cet illustre inventeur à l'Arbresle, son lieu de naissance mais aussi  aux familles avec lesquelles il était apparenté : les Dubost , également famille d'inventeurs et les Valin.

De son vivant méconnu, bafoué, éconduit par nombre de gens, aidé faiblement par quelques uns, exploité, dépouillé plus souvent par les habiles ; d'autre part, conspué, menacé d'assassinat par les égarés s'imaginant que la couture mécanique allait faire tort aux ouvriers et ouvrières, Barthelemy Thimonnier va être enfin glorifié, dès juillet de cette année 1907, juste un demi siècle après sa mort, dans le dénuement et l'obscurité. Mieux vaut tard que jamais.

Foule innombrable de ceux qui s'intéressent à l'hommage rendu à l'inventeur de la machine à coudre, lequel va se trouver coulé en bronze pour la postérité.

Pour compléter l'hommage, il reste à dire sur l'inventeur ce que, malgré tout le talent du statuaire, le bronze muet ne saurait dire ; c'est l'objet de cette notice.

Pour commencer, remontant aux origines de l'inventeur de la machine à coudre, on trouve parmi ses  ascendants : "François THIMONNIER, notaire royal, par lettres et provisions à lui accordées par sa Majesté, le 30 Novembre 1768, et commissaire ès droits seigneuriaux".

De ce personnage, grand-père de Barthelemy Thimonnier, il existe, à la bibliothèque des Hospices de Lyon, un curieux manuscrit, sorte de mémento ou journal, tenu au jour le jour, dans lequel se trouve relaté tout à la fois des événements intéressant l'histoire ou simplement la personnalité de l'auteur.

Le notaire royal, commissaire feudiste, habitait rue Tramassac, paroisse de Saint-Pierre-le-vieil-de-Lyon. Sa famille parait être originaire du Forez. Il avait épousé la fille d'un bourgeois lyonnais, demoiselle Jacqueline Renard, dont il eut un fils, Jean-François Thimonnier.

Le 5 Février 1792, ce fils épousa, à l'Arbresle, Élisabeth Dubost, fille de Jean-Pierre Dubost "prud'homme, géomètre expert, et commissaire feudiste pour l'Abbaye de Savigny et autres Seigneuries de moindre importance que celle des Moines Bénédictins....



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