La Résidence des Mollières
Résumé
A la fin du XIXème siècle, les Mollières étaient une vaste propriété agricole appartenant à la famille Fichet, une famille d’industriels lyonnais, qui possédaient une usine à l’Arbresle .
En 1896, on note la présence d’un fermier, Antoine Pitaud, qui sera encore là en 1921. En 1911, un autre fermier des Fichet cultive également des terres : Pierre Mayoud.
On ne sait pas exactement quand la maison a été construite, mais le premier occupant connu est une fille de Jacques Aimé Fichet (1837-1919), fondateur de l’usine, qui avait épousé Georges Chatanay, qui succéda à son beau-père à la direction de l’usine.
L’usine ayant cessé ses activités dans les années 1933-1934, c’est sans doute à cette époque que la propriété a été vendue à madame Maurice Inard d’Argence, peut-être après la mort de son époux.
Maurice Inard d’Argence a été élu maire en mai 1929, mais décéda en février 1933.
Sa famille vendit alors la maison, dans les années 60, à la Mutuelle de la Police Nationale qui en fit une maison de repos, de convalescence.
La Mutuelle de la Police fit ajouter une aile en 1963, travaux assurés par l’entreprise Subrin de l’Arbresle.
Puis pour diverses raisons, la Mutuelle de la Police décida de fermer la maison qui a alors été rachetée par la ville de l’Arbresle (après 1980). Le personnel qui travaillait dans cette maison de repos (entre 6 et 10 personnes) fut repris à l’hôpital de l’Arbresle. Des tractations avec l’administration permirent de récupérer les 20 lits pour l’hôpital, qui devinrent les premiers lits du service « long séjour ».
Depuis 1993, la Résidence est devenue l’école des Mollières, quartier désormais urbanisé où les immeubles et les maisons ont remplacé vignes et prés. Nouvelle utilisation et sécurité obligent, la maison a été affublée d’un escalier de secours qui dénature l’allure générale de la maison.