Les chemins du lait, un siècle de collecte pour Lyon.
Résumé
Les chemins du lait, un siècle de collecte pour Lyon.
1866. Le train arrive à L’ Arbresle, les hommes sont à la guerre çà se termine mal, l’Alsace et la Lorraine basculent. Le petit peuple de ces contrées perdues devient prussien comme on dit à cette époque, l’usage de la langue française y est interdit. Les grandes familles sont invitées à quitter l’Est. Certaines arrivent à Lyon et deviennent de grands commerçants…
L’effet du train est un peu éteint par ces fracas mais quand on arrive à la fin du 19° siècle, un maire de Lyon, médecin social de renom, Victor AUGAGNEUR qui fut un grand personnage politique national également, lève un lièvre d’importance : la gravité de la mortalité infantile dans le département et à Lyon surtout !
Il jette son diagnostic et montre autoritairement du doigt la sous-alimentation des nourrissons. Il se tournera à l’ouest et vers nos collines, justement grosses productrices de lait. Avec le train, tout va se mettre en place de façon efficace. Avec le train mais aussi avec les chevaux depuis la Brévenne, avec les camions ensuite et pendant les deux guerres et ce, malgré les réquisitions…
La pugnacité des hommes et des femmes aussi, de la Brevenne et de la Turdine, vaincra. La ruralité de notre région, courageuse et habile organisatrice, nourrira les Lyonnais au travers de parcours d’aventure sans faute en livrant de produits de qualité sur les grandes tables déjà. Autour de l’ Arbresle des récits et des témoignages que lirez deux fois ….